samedi, décembre 16, 2006

Nouvelles de Paris...


Un message de Zizou me demande de réapparaître sur la blogsphère… C’est touchant, merci Zied…

Comment expliquer cette absence ? Sûrement par le terrible sentiment d’attente qui me ronge : attente du prochain départ pour une capitale arabe : Tunis, Damas, Beyrouth …
Livrer ma nostalgie pour Le Caire et Mascate à longueur de posts n’intéresserait personne je pense.


Je donnerai tout pour pouvoir déambuler à nouveau dans les rues du Caire islamique, admirer le coucher du soleil sur ma ville du Caire depuis le Mo’attam, admirer le bal des « dishdashiens » et « abayennes » sur la corniche de Mascate…. loin loin loin de la tension parisienne à quelques mois des élections présidentielles…

PS : Pour ceux qui sont sur Paris, filez voir l’expo sur le Yémen à l’Institut du Monde Arabe ! C’est tout simplement magnifique !

jeudi, novembre 09, 2006

Manifestation contre les massacres commis à Gaza.
















Manifestation contre les massacres commis par Israël
dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie
Hommage à Yasser Arafat

Samedi 11 novembre 2006
15h - Place de la Bastille
17h - Fontaine des Innocents

lundi, novembre 06, 2006

Le Jihad cinq ans après le 11 septembre

Pour ceux que ça intéresse :

La Chaire Moyen-Orient Méditerranée de Sciences Po,
organise une conférence-débat

Le jihad cinq ans après le 11-septembre

avec la participation de

Jean-Pierre Filiu, professeur associé, Chaire Moyen-Orient Méditerranée,
auteur de l’ouvrage Les frontières du jihad, aux éditions Fayard,

Bernard Rougier, maître de conférences en science politique à l’Université
d’Auvergne, auteur de l’ouvrage Le jihad au quotidien, aux Presses
Universitaires de France

animée par
Gilles Kepel, professeur des Universités à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Chaire Moyen-Orient Méditerranée

le jeudi 16 novembre 2006 de 15h00 à 16h30
Institut d’Etudes Politiques de Paris


27, rue Saint Guillaume - 75007 Paris
Amphithéâtre Emile Boutmy

Contact et inscription: Zina Osmani chaire.moyenorient@sciences-po.fr 01 45 49 53 97
http://moyen-orient.sciences-po.fr/

samedi, novembre 04, 2006

De retour...

Ahlan wa sahlan !

Me revoilà après une absence relativement longue...

Physiquement à Paris mais mentalement en Orient... (cliquez sur le lien, cette chanson mêlant rythme indiens et arabes de Hussein Jassmi est chouette !)

A peine arrivée, je ne pense qu'à repartir... Deux projets en tête : peut être un semestre d'arabe intensif à Bourguiba school et un petit saut en Palestine en février ou cet été...

Yala, je profite de mon blog pour faire un peu de "propagande" :

1. La journée dédicaces à Sciences Po. (http://www.journee-dedicaces.com/59/) Après avoir été l'assistante de Malek Chebel il y a deux ans, j'ai décidé de choisir de passer mon apres midi avec quelqu'un de moins connu cette année, histoire de pouvoir un peu plus papoter et ça sera Ahmed Djouder.

et

2. Pour Adala, l'assoc palestinienne de Sciences Po


A l’invitation de

· la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
· du Secours Catholique-Caritas France
· Pax Christi France
avec la collaboration de Adala

Réunion publique

« Jérusalem, une ville pour tous »


En présence de :

· Monseigneur Sabbah, Patriarche Latin de Jérusalem
· M. Mahdi Abdul Hadi, Président de PASSIA (Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs[1])
· M. Menachem Klein, Professeur de sciences politiques à l’Université Bar-Ilan

Jeudi 9 novembre 2006
à 19h
Institut d'Etudes Politiques de Paris (Sciences-Po)


Entrée du public : 27, rue Saint Guillaume - Paris 7ème - Amphithéâtre Chapsal - Métro : St Germain des Prés, Sèvres-Babylone, Rue du Bac.
Attention : inscription obligatoire au 01 40 36 41 46
ou adala@sciences-po.org

lundi, octobre 02, 2006

A Paris, ça y est !


Après avoir manqué de peu de rater le premier vol qui devait m’emmener de Mascate à Doha, à cause d’adieux n’en finissant plus, j’ai fini par arriver à Paris en cette dernière matinée du mois de septembre. Mon vol Mascate/Doha n’a duré qu’une petite heure, courte durée qui a cependant été suffisante à la courtisane (pour ne pas employer un autre mot) marocaine pour tisser quelques « contacts » notamment avec son voisin, un vieil Omanais. Au bout de dix minutes de discussion, les numéros de téléphone étaient déjà échangés et ironie de l’histoire cet échange eut lieu exactement au moment où la lecture d’un verset du Coran annonçait l’imminence du départ. Vingt minutes après leurs mains se touchaient déjà et on entendait les deux tourtereaux rire très fort, chose qui continua jusqu’à la fin du vol. Ils descendirent, à ma grande surprise ou plutôt naïveté de l’avion faisant mine de ne pas se connaître et se mirent chacun à un bout du bus nous ramenant à l’aéroport de Doha. Des adieux froids qui contrastent en tout point avec leurs précédents échanges verbaux mais qui annoncent sûrement des retrouvailles torrides, n’est ce pas ?

Pendant mon escale de deux heures à Doha, j’ai admiré pour la dernière fois le bal des saris, abaya et dishdashas. Mes oreilles se sont délectées à écouter les conversations en arabe khaliji ponctuées de « Allah y khalik » (Que Dieu te garde) et « yekhii » (mon frère).

J’ai retrouvé Paris telle que je l’avais laissé, c'est-à-dire fébrile et dynamique. Le retour n’a pas été aussi dur que ce que j’avais pu imaginer. Il est vrai que j’ai eu un sacré choc en arrivant à Paris : ça court de partout (la vie tourne au ralenti la journée à Oman en cette période de Ramadan), les restau et terrasses sont pleins à craquer (tous les restau sont fermés à Mascate en journée pour cause de Ramadan encore une fois), nous sommes en plein automne (il fait 40°C à Mascate) etc… A Roissy, dans le métro et partout ailleurs, j’ai passé une bonne partie de ma journée à imaginer les Parisiens en dishdashas… Pour que le retour en Occident se fasse en douceur, j’ai, dès dimanche, squatté à l’Institut du monde arabe (film tunisien) et au centre culturel égyptien (musique soufi)….

Tant de souvenirs me reviennent à l’esprit avec délice et continuent de me faire sourire comme celui de Nawaf, l’Omanais qui projette d’organiser une « pool party » pour fêter la fin du Ramadan et qui argumentait un jour contre la polygamie en ces termes : « les femmes sont comme des ordinateurs, si un homme a plusieurs ordinateurs, il est perdu ». Il faudrait vraiment que je consacre un post un jour à ce sacré Nawaf et à sa philosophie de vie…

Yalla, aujourd'hui retour à la réalité. Je commence un double Master à Sciences Po (recherche en monde musulman et journalisme), des études qui répondent complètement à mes aspirations et qui contribuent à rendre ce retour en France moins dur.


Hayekom Allah !

vendredi, septembre 29, 2006

Retour à Paris… Bilan d’une année passée entre Buenos Aires, Le Caire et Mascate.



Le moment tant redouté approche. Dans quelques heures, je quitterai le Sultanat d’Oman pour Paris.

Je retrouverai dès demain Paris, son métro tentaculaire et ses habitants toujours pressés…

Mascate, ses montagnes, ses plages, sa douceur, son calme, ses élégants et sympathiques habitants ne seront plus que des souvenirs, inoubliables certes mais plus que des souvenirs dont les seuls témoins seront Aziza et les clichés pris ici.

Difficile de quitter Mascate en plein Ramadan,
Difficile de quitter Mascate après avoir goûté à la saveur des rupture de jeûne en plein air.
Difficile de quitter Mascate après avoir été aussi bien reçu et choyé par ses habitants…

Mais il faut rentrer car mon année à l’étranger touche à sa fin et que mes cours reprennent dès lundi.

Il faut rentrer, « hiya al donya kida » (c’est la vie) comme disent les Cairotes.

Il faut rentrer mais surtout ne pas sombrer dans la routine « Sciences Po, métro, dodo »…

Les souvenirs se bousculent à quelques heures de mon départ.

Je me revois, il y a un an, arriver seule, à 20 ans, à Buenos Aires, gigantesque métropole latino américaine. Je revois les spectaculaires chutes d’Iguazu à la frontière entre le Paraguay, l’Argentine et le Brésil, plus belle chose qu’il m’a été donnée de voir jusqu’à maintenant. Je vibre de nouveau en me rappelant la folie qui s’est emparée de la capitale argentine pendant le Mondial.

Je me revois arriver au Caire quelques mois après, ville qui me faisait rêver déjà depuis de longues années à travers mes lectures assidues des romans du Grand Naguib Mahfouz. Le Caire, ses embouteillages, ses taxistes, ses enfants, ses odeurs, ses intrigues continuent de me fasciner. Impossible de s’ennuyer au Caire où jour et nuit il y a toujours quelque chose à voir ou faire, le grand dilemme étant d’arriver à se décider à faire son choix. Je me revois voguer sur les eaux du Nil à Assouan, contempler le coucher du soleil sur les pyramides, admirer la fourmilière cairote depuis les hauteurs du Mo’atam ou de la Citadelle, prier à la mosquée Al Azhar, participer à la joie des Egyptiens après la victoire de leur équipe en coupe d’Afrique, partager le drame des réfugiés soudanais expulsés et persécutés par la police égyptienne, assister à la colère populaire suite à la publication des caricatures représentant le Prophète Mohamed etc etc etc…

Je me revois arriver à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman dont je ne savais vraiment pas grand-chose. Je me rappelle l’angoisse des premiers jours. Il a fallu que je m’habitue au calme et au silence, chose horriblement difficile après avoir habité à Paris, Le Caire et Buenos Aires. Je me rappelle de l’émotion ressentie en découvrant la beauté des paysages omanais ainsi que l’élégance, modestie et extrême gentillesse de ses habitants. Je me rappelle de ma folle parenthèse aux Emirats à la découverte de Dubaï, voisine de l’omanaise Mascate, qui malgré sa proximité n’a absolument rien à voir avec celle-ci.

Mon année à l’étranger touchant à sa fin, je n’ai aucune idée de l’évolution que va connaître ce blog. Celui-ci est il en train de vivre un de ces derniers moments avant une éventuelle résurrection l’an prochain à l’occasion de mon retour en Tunisie et peut être un départ pour la Syrie ou le Liban… Aucune idée…

A l’instant même où j’écris ces lignes, l’appel à la prière retentit. Il est l’heure de rompre son jeûne à Mascate… La prochaine fois que je le ferai, ça sera à Paris, je n’arrive toujours pas à y croire…

Buenos Aires, latino meurtrie qui tente de surmonter ton lourd passé…
Le Caire, l’orientale excentrique, folle et fière….
Mascate, envoûtante par ton charme rare et ton authenticité ; toi qui as su concilier intelligemment modernité et tradition, héritages africains et arabes…
Je ne vous oublierai pas de si tôt !

samedi, septembre 23, 2006

Om’Ali et Pool party : début du Ramadan au Sultanat d’Oman.


Une sorte de calme, tranquillité et apaisement semble s’être abattue en cette veille de Ramadan sur le Sultanat. La sérénité que l’on ressent dans ce magnifique pays est encore plus forte que d’habitude. Les hommes et femmes sont encore plus rayonnants dans, respectivement, leurs dishdashas et abayas à l’approche de cet événement religieux. Les « Ramadhan karim » fusent de toutes parts accompagnés de chants religieux ô combien doux et reposants.

L’an dernier, j’avais passé mon Ramadan en Argentine, cette année je vais avoir la chance de vivre la première semaine de ce mois au Sultanat d’Oman avant de retrouver Paris. Les marques d’attention se multiplient, j’ai déjà reçu plusieurs invitations pour des « iftar » et une amie omanaise est passée ce soir me ravitailler en « Om’Ali », un dessert égyptien dont je raffole.

Ces préparatifs ramadanesques m’auraient paru tout à fait traditionnels et conventionnels si je n’avais pas entendu un Omanais dire qu’il avait l’intention d’organiser une « pool party » à l’occasion de l’Aïd à laquelle il comptait convier plusieurs DJ. R&B et filles en bikini, un Aïd al Fatr aux accents d’Ibiza… un peu ubuesque tout ça….

Encore une fois, le même constat : à 6 jours de mon retour à Paris, le Golfe arabe m’étonnera toujours…

jeudi, septembre 21, 2006

Abaya Party ou les dessous de l’abaya.


Hier soir, avec Aziza, pour sa dernière soirée au Sultanat d’Oman, nous sommes allées avec des amis faire un tour du côté de PDO (Petroleum Development Oman) qui en plus d’être une raffinerie de pétrôle est le petit royaume des expatriés occidentaux et des Omanais travaillant dans le secteur pétrolier. Ayant des amis travaillant là bas, nous avons pu accéder à ce petit havre de paix : plage, concert en plein air, piscine, restau etc…

Nous nous promenions nonchalamment quand soudain nous fumes tirés de nos rêveries par de la musique à plein volume s’échappant d’un édifice. « Bouger bouger » aux rythmes afro-maghrébins était la chanson que nous pouvions entendre à ce moment. Curieux nous nous sommes dirigés vers l’endroit d’où émanaient ces mélodies, une porte s’est soudain ouverte, deux femmes en abaya en sont sorties et nous ont expliqué qu’il y avait une « party but only for girls ».

Une fois dans la salle, Aziza, une amie hollandaise et moi avons eu la surprise de découvrir une grande piste de danse sur laquelle des jeunes lycéennes en mini jupes, jeans ultra serrés et petits hauts se déhanchaient de façon extrêmement lascive accompagnant souvent leurs mouvements de pauses ultra suggestives des sucettes très souvent à la bouche. De l’autre côté de la salle, jetées négligemment sur les chaises on pouvait apercevoir les abaya et voiles noirs de ces jeunes filles. Passée la minute d’hébétement et étonnement, nous nous sommes jointes un moment à cette joyeuse fête prenant plaisir à danser aussi bien sur du Shakira que de la musique khaliji….

A quelques jours de mon retour à Paris, le Golfe arabe n’aura pas fini de me surprendre…

mercredi, septembre 13, 2006

La Mission eco de Mascate



Le commentaire laissé par Fatima, une amie marocaine rencontrée à Buenos Aires : "je vois qu'il y en a qui se la coulent douce" a eu le mérite de pointer du doigt le fait que je n'ai pas beaucoup voire pas du tout parlé de la Mission Economique de l'Ambassade de France à Mascate où j'effectue un stage alors même que celui ci représente la raison (officielle bien sûr) de ma venue au Sultanat d'Oman... Cette omission est éloquente...

Pour faire court, l'essentiel de mon travail consiste en la rédaction de fiches de synthèse sur divers sujets (pétrole, gaz, secteur industriel etc...), de deux guides (l'un sur le secteur des parfums et cosmétiques et l'autre sur les grands groupes omanais)

Voilà, à J-16 de mon retour à la vie parisienne, j'aurai au moins parlé une fois de mon stage d'été, il était temps...

Allez, sans plus tarder, je vous présente les membres de la Mission Eco.



Aziza, une amie marocaine de Sc Po, stagiaire avec moi à la Mission.
















Francine, adjointe du Chef de Mission,
Ambroise, VI
Hassan, attaché commercial omanais qui me charie sans cesse sur mon accent égyptien...
















Déborah, comptable de la Mission et son petit ami turc Tawfel

















Eh oui, un jour la Mission eco a décidé de se retrouver pour déjeuner à la "bédouine" dans les locaux mêmes de la Mission... de droite à gauche : Rémi, Déborah, Hassan, Ambroise et Aziza.

jeudi, septembre 07, 2006

Les plages de Mascate !

Un petit aperçu des plages de Mascate !
Je vous laisse regarder les photos, moi je vais me baigner !









dimanche, septembre 03, 2006

Nostalgique avant d'être partie !



Dans moins d'un mois, j'aurais quitté Mascate pour retrouver Paris.
Pas encore partie mais déjà si nostalgique. Ce petit Sultanat (mon je devrais dire...) va tant me manquer.

Ce qui va me manquer et que je n'oublierai pas :

- Les yeux magnifiques des enfants omanais si grands, si noirs, si expressifs…

- Les familles omanaises qui font des piques nique au milieu de flaques d’eau et presque dans la boue. Il pleut tellement peu ici que toute pluie est un véritable événement. Les femmes en abaya zigzaguent et sautillent entre les flaques d’eau sous le regard bienveillant de leurs maris ou frères.

- Le serveur omanais qui revient vers vous vous annonçant qu’il ne sait plus si vous voulez un « jus d’orange au citron » ou un « jus d’orange à la mangue »

- Le serveur omanais qui vous apporte une glace au chocolat alors que vous aviez demandé un simple jus arguant du fait qu’il pensait que la glace vous plairait plus.

- Le bal des hommes en dishdashas blanches et femmes en abaya noires

- Le restau en plein air Kargeen où femmes et hommes se regroupent pour discuter autour d’une chicha, d’un thé ou d’un lemon mint le tout dans un cadre oriental rêvé et accompagné d’une musique d’ambiance encore et toujours orientale

- Le rythme entraînant des chansons khaliji

- Les plages de sable fin aux eaux turquoises entourées de montagnes.

- Le souk de Matrah donnant sur la corniche

- L’extrême gentillesse et bonté de nos amis omanais.

- Les serveurs du Starbucks qui expliquent à Aziza sa leçon d’arabe.

- Les conversations en arabe, souhili, urdu, philipin, anglais qu’on entend dans la rue

- Les souvenirs du Caire qui ressurgissent à la moindre note d’une chanson égyptienne ou à la moindre bouchée du dessert typiquement égyptien « Om Ali »

Et tant d’autres choses encore…

dimanche, août 20, 2006

Dubaï !

Article retouché suite à la proposition de le publier dans Astrolabe.



Dubaï, portrait d’un Emirat mégalo et autiste.

De retour de quatre jours à Dubaï, les mots manquent pour décrire cet Emirat qui n’a pas grand-chose à voir avec son paisible voisin omanais. Bienvenue dans une ville qui semble entièrement conçue pour les voitures et où les rares piétons qu’on aperçoit sont des travailleurs d’Asie du Sud Est, ruche ouvrière qui exécute des plans d’urbanisation toujours plus fous. Nous sommes bien loin du désordre, vacarme et odeurs du Caire…



Dubaï, mélange de Disney Land et de clips libanais.

Dubaï…La ville rappelle Disney Land. Ses habitants, quant à eux, rappellent les stars des clips libanais ou tout du moins des imitations plus ou moins réussies. A Dubaï les filles s’habillent et se maquillent comme le ferait une française pour aller à un gala. Les jeunes filles se mettent sur leur trente et un pour aller manger un simple kebab ou fumer une chicha.


Dubaï ou l’Ibiza arabe

Il est difficilement concevable que le paradis des « jets setteurs » arabes ne soit qu’à quelques centaines de kilomètres de la Mecque… Les filles en micro (et non pas mini) jupes et aux décolletés plongeants sont légion. Il y en a autant si ce n’est plus, que des femmes en abaya. Les calculs deviennent difficiles quand on sait qu’une femme en abaya le jour peut se transformer en « jet setteuse » le soir.


Un Emirats avec peu d’Emiratis.

Il est presque rare à Dubaï de croiser des Emiratis. Les expatriés représentent, en effet, 80% de la population. Pour voir des Emiratis, allez au City center, plus grand centre commercial du Moyen Orient. Hommes en dishdashas et femmes en abaya se mêlent aux expatriés arabes, asiatiques, africains et occidentaux. Tout le globe semble d’être donné rendez vous dans un centre commercial. Un spectacle hautement intéressant sociologiquement et qui donne véritablement envie de se consacrer à l’écriture d’un mémoire de recherche consacré aux sociétés du Golfe arabe.

Le regard aiguisé, nous sommes, mon amie Aziza et moi, maintenant aptes à reconnaître d’un seul coup d’œil l’Omanais (coiffé d’un chapeau tissé rappelant ceux des habitants d’Afrique de l’est), le Saoudien conservateur (sa femme porte le niqab), le Saoudien fashion victim de Jeddah (sa femme porte le niqab mais lui un tee shirt Diesel), la Koweitienne (maquillée comme un camion volé), le Maghrébin qui la joue khaliji (il a beau se tuer à parler un arabe qui n’est pas le sien, son accent le trahit), la Libanaise (refaite), la prostituée russe…. Un sacré spectacle !


Dubaï : démesure et superficialité.

Dubaï : plages de rêves, buildings dignes de New York, routes à faire pâlir l’Europe. Malgré le confort que cette ville offre, elle laisse une terrible impression de superficialité au visiteur.

Les exemples prouvant la démesure et superficialité de l’Emirat ne manquent pas. On peut skier par exemple à Dubaï alors que le thermomètre affiche 45°C à l’ombre.

Dubaï, également forte de l’idée selon laquelle toute les grandes métropoles mondiales ont leur « China town » a « importé » tout simplement des Chinois qu’elle a parqué dans une espèce de grand parc d’exposition. Dans ce hangar, nos amis chinois se partagent stands et boutiques dans lesquels ils vendent des produits made in China bien sûr mais aussi toute une panoplie de produits locaux. Les Emiratis ne semblent pas avoir compris que la formation des China town dans le monde entier sont le fruit de processus historiques et sociaux complexes. L’argent ne permettra jamais aux Emiratis d’acheter l’histoire qui fait tant défaut à leur pays.

On connaissait déjà les îles dubaïotes artificielles en forme de palmiers, il y aura bientôt de nouvelles îles à Dubaï représentant cette fois chacune un pays du monde. Vu du ciel, on pourra apercevoir une grande mappemonde. Bientôt, en somme, vous pourrez acheter la France et y vivre à Dubaï.


L’autisme des Emiratis.

Les quatre jours passés à Dubaï ne permettent bien évidemment pas de tirer des conclusions sur cette ville. On ne peut à ce stade que parler d’impression. « Autistes », c’est le terme que j’utiliserais volontiers pour qualifier nos amis Emiratis et Arabes vivant à Dubaï. Ceux ci donnent l’impression de vivre dans une bulle et d’avoir perdu, s’ils l’ont jamais eu, le sens des réalités. La folie des Emiratis les pousse jusqu’à dépenser le triple du prix de leur voiture pour acquérir la plaque d’immatriculation de leurs rêves. Plus le nombre de la plaque est petit plus le type est riche et veut que cela se sache. La voiture de l’homme à la plaque d’immatriculation 003 que nous avons pu apercevoir n’avait pas de vitres teintées contrairement à la majorité des voitures à Dubaï «because he wanna be seen » nous expliquait une amie omanaise.

L’ « autisme » des Emiratis et Arabes du Golfe est d’autant plus choquant que parallèlement à leur monde de strass et de paillettes existe un autre monde à l’opposé du leur : celui des travailleurs du sous continent indien que l’on peut voir travailler jusqu’à des heures avancées de la nuit sans que cela ne paraisse véritablement choquer personne.


La frustration amoureuse, fait de société à Dubaï qui vient ruiner l’idée selon laquelle l’argent peut tout.
La croyance selon laquelle il est possible de tout avoir moyennant finance est largement répandue dans le Golfe arabe. Si l’argent permet de se rendre maître l’espace d’une nuit du corps d’une femme, il échoue cependant à acheter son amour. La frustration amoureuse est un fait largement palpable à Dubaï.

Les virées en voiture des célibataires sont un spectacle en eux mêmes. Des hommes à la recherche d’aventures sortent au volant de leur plus belle voiture (car ils en ont bien évidemment plusieurs). Exhibant leurs atouts (leur voiture dans un premier temps, le reste viendra après dans l’intimité) aux jeunes femmes, ils tentent de les séduire. La vitre teintée baissée, on ne peut apercevoir que leur turban et leurs yeux de faucons qui scrutent avec grand intérêt chaque voiture. Si une jeune fille est à leur goût et que sa vitre baissée, ils n’hésiteront pas à lui lancer un bout de papier sur lequel ils auront pris le soin, au préalable, d’inscrire leur numéro de téléphone. En Oman, j’avais assisté à une scène quelque peu similaire à la plage. Une personne avait tracé des cœurs sur le sable et avait laissé son numéro de téléphone. A chaque pays ses particularités !

Un des grands fléaux à Dubaï est, sans conteste, celui de la prostitution. Il y a véritablement de quoi satisfaire tous les goûts : Maghrébines, Asiatiques, Africaines, Européennes… Le goût des Emiratis se porte particulièrement sur les Marocaines qui forment une grande partie du contingent des prostituées de luxe au point qu’il est fortement recommandé aux Marocaines se trouvant à Dubaï d’éviter de divulguer leur nationalité tant celle-ci est en passe de devenir un synonyme de « prostituée » dans la vie courante.

J’avais toujours cru, naïvement, que l’on ne trouvait des prostituées que dans les endroits un peu louches et glauques des grandes villes. A Dubaï la prostitution est quasiment présente dans tous les lieux de sorties (restaurants, boîtes…). Même les restaurants chics n’échappent pas à cette règle. En plus de la variété ethnique des prostituées à Dubaï, il y en a pour toutes les bourses. Un commerce bien démocratique que celui de la prostitution !


Derniers moments à Dubaï.

A ces petites sorties se sont ajoutées des virées dans les malls (une institution à Dubaï), le souk de l’or et la belle plage d’Al Jumeira, de quoi avoir un petit aperçu de la vie à Dubaï…

Après ces quatre jours exténuant (tant physiquement que mentalement), je suis ravie de retrouver mon beau petit Sultanat d’Oman qui a su garder authenticité et modestie. Ravie de t’avoir connu ô Dubaï, tu m’as bien fait tourner la tête pendant quatre jours et quatre nuits mais c’est bel et bien Mascate qui a gagné mon cœur par son charme, son calme et sa douceur !

Conclusion après les quatre jours passés à Dubaï : VIVE MASCATE !






mercredi, août 16, 2006

En route pour les Emirats !



Départ dans quelques minutes pour Dubaï.
Je reviens lundi avec plein de photos Insh'Allah !

lundi, août 14, 2006

Quelques unes des images que je garderai de Mascate, capitale du Sultanat d'Oman.



Cela va faire près d'un mois que je suis au Sultanat d'Oman, il me reste encore un mois et demi à passer dans ce magnifique pays, heureusement peu connu des touristes. Je n'ai aucune mais alors là absolument aucune envie de retourner à Paris ! Tout est calme, luxe et tranquilité ici. Le petit week end pour Dubai est prévu pour dans quelques jours et le saut de dix jours en Arabie Saoudite pour septembre, j'ai hâte, hâte, hâte ! Comment vais je pouvoir quitter le 29 septembre ce magnifique Sultanat où les plages aux turquoises flirtent avec les montagnes, comment oublier le charme et la gentillesse du peuple omanais raffiné et délicat ? Comment oublier l'ambiance des soirées au Kargeen avec Aziza où se cotoient Emiratis, femmes koweitiennes en abaya fumant la chicha, quelques occidentaux et bien sur les élégants "dishdashiens" omanais aux yeux noirs et au regard d'aigle que les femmes omanaises dévorent de leurs yeux malicieux et envoutants ?

Je n'ose même pas imaginer mon départ de ce havre de paix.... En attendant quelques images que je garderai longtemps encore à l'esprit.



Yassine, Aziza et moi devant le yacht du Sultan Qaboos.















Plages au pied des montagnes !















Avec Mariem, fille de Hassan qui bosse à la Mission Eco.





















Petits Omanais qui prennent en photos le palais du Sultan.

















Said et Mathla, un couple omanais explosif, au Kargeen restaurant, un de nos endroits préférés avec Aziza !
















Aziza devant le Mac Do ( Ahlan wa sahlan !)





jeudi, août 03, 2006

La mosquée du Sultan Qaboos

La mosquée du Sultan Qaboos de Mascate en (quelques) chiffres :

- 6 ans de travail,

- Une inauguration en 2002,

- un site de plus de 400 000 m2 (dont 40 000 pour la mosquée),

- 2 architectes principaux : un omanais et un anglais (histoire d'allier tradition et modernité selon les voeux du Sultan),

- Un Islamic studies center qui compte pas moins de 20 000 ouvrages,

- 5 minarets dont un de plus de 90 mètres de haut,

- un tapis persan(70*60 mètres) tissé pendant 4 ans par 600 femmes et pesant 21 tonnes,

- un chandelier de 8 mètres de diamètre pesant 8.5 tonnes et comptant plus de 1100 bougies (le tout recouvert d'or...du 24 carat bien sur !),

Je m'arrête là... à vous de découvrir le reste



Découverte de Mascate avec Aziza.








vendredi, juillet 28, 2006

Le Carrefour de Mascate !


Le Carrefour de Mascate... Toute une histoire ...

Carrefour.... Un endroit plus que banal en France, un endroit quasiment "jet set" dans les pays arabes. On s'habille et on se prépare avant d'aller à Carrefour qui regorge de boutiques en tout genre en plus du grand supermarché que tout le monde connait.

Une fois au Carrefour de Mascate, on a l'impression d'être à une "pyjama party" géante. Les hommes sont, pour leur écransante majorité, habillés en dishdasha blanche et les femmes en abaya noire. L'ambiance y est assez relax, on est loin du stress et de la frénésie de Paris.

Vu au Carrefour de Mascate :

- Des hommes en dishdashas (longue tunique blanche), la barbe bien taillée s'arrêtant au rayon cosmétique du Carrefour de Mascate devant l'étage des crèmes très prisées ici : "fair and handsome"

- Des femmes qui une fois garées au parking de Carrefour, prennent un mini taxi qui les emmène jusqu'à l'entrée du magasin (s'il vous plait ! 30 mètres à pieds c'est quand même fatigant non ?)

mardi, juillet 25, 2006

Arrivée au Sultanat d'Oman

Arrivée au Sultanat d’Oman : premières impressions.

Après une courte escale à Doha, capitale du Qatar, me voici au Sultanat d’Oman. Je n’ai passé que quelques heures au Qatar qui auront fait guise de rite d’initiation à la vie dans le Golfe arabe. J’ai eu l’occasion de connaître, à travers mes voyages, plusieurs grands aéroports mais c’est au Qatar, pour la première fois, que j’ai appris qu’il était possible pendant son escale de quelques heures d’acheter une luxueuse voiture au Duty Free ! C’est vraiment un autre monde ! L’Oman semble cependant loin de la folie furieuse de ces voisins.

Cela va faire trois jours que je suis arrivée à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman et capitale du monde arabe en cette année 2006. Le dépaysement est au rendez vous. La montagne et la mer s’entrelacent amoureusement sans jamais se rassasier l’un de l’autre.

Si je ne devais user que d’un adjectif pour qualifier l’Oman, c’est sans aucun doute pour celui de « paisible » que j’opterai. C’est un pays d’un calme et d’une douceur troublante que je découvre. Malgré des températures qui dépassent très souvent les 40°C, le soleil omanais est une douceur étonnante et malgré les après midis passés à la plage, je n’ai attrapé aucun coup de soleil.

Les Omanais sont à l’image de leur pays : raffinés et chaleureux. Tous les sens sont en alerte à Mascate. Les constructions, couleurs ocre et blanche se marient à merveille avec les paysages rocheux du pays. Le ballet des hommes en dishdashas d’un blanc éclatant, coiffés d’un turban de couleur, se mêlant tantôt à des femmes omanaises en abaya tantôt à des femmes indiennes en saris est un spectacle auquel Aziza, mon amie marocaine et moi avons déjà pris beaucoup de goût tant il charme les yeux et l’esprit. La ville de Mascate et ses habitants sont incroyablement reposants et rassurants. Le retour à Paris, dans plus de deux mois, risque d’être un peu brutal !

Le Sultan jouit ici d’un véritable culte de la personnalité pour avoir fait passer en l’espace de 36 ans, l’Oman du Moyen Age à la modernité.Toutes les mesures prises par le Sultan ne sont, cependant, pas du goût des Omanais. Ils ont en horreur, en particulier, la loi interdisant formellement à un Omanais d’épouser une étrangère et interdisant à toute femme omanaise d’épouser un étranger avant d’avoir atteint l’âge de 32 ans. Il y a en Oman 25% d’étrangers provenant essentiellement d’Inde, du Pakistan, du Sri Lanka et des Philippines. Face à la multiplication des mariages mixtes, le chef de l’Etat omanais a opté pour une mesure radicale afin de préserver la « pureté de la race omanaise » et éviter que les capitaux omanais ne retombent dans des mains étrangères.

Il y a, d’après ce qu’a pu me dire un taxiste, une communauté tunisienne assez importante à Mascate. L’homme n’a pas hésité à lâcher son volant pour accompagner ses paroles de gestes de ses mains pour qualifier les Tunisiens et surtout les Tunisiennes qui sont, selon lui, très « avares », « difficiles à vivre » et ont « un dialecte bizarre ». Tout cela n’est pas très flatteur. Jusqu’à maintenant, on m’a essentiellement prise pour une Libanaise, sûrement à cause de l’arabe mi égyptien mi tunisien que j’utilise pour communiquer avec eux sachant parfaitement que le dialecte tunisien pur est incompris ici.


dimanche, juillet 16, 2006

Tunisiens au Liban : URGENT !

Post de Zied, un jeune tunisien à Beyrouth (cf :http://zizoufromdjerba.blogspot.com/)


Svp ! Evacuez les tunisiens vivants au Liban.
Jusque la, on a géré la situation par nous meme. Il est vrai qu'on peut continuer a le faire !Le probleme c'est que certains tunisiens stressent et il ya de quoi : y'a des bébés, des femmes enceintes, une famille qui ne dort plus en Tunisie, des meres qui pleurent et une communication tres difficile avec el Mahroussa.Nos amis qui ont essayé de quitter le pays par leurs propres moyens, ont du payer des sommes enormes pour arriver a la frontieres et ont du marcher a pied sur des kilometres avec leurs bagages sous le soleil. Ceux qui sont arrivés a temps et munis de leurs billets pour le vol de Tunisair minuit ont eu la surprise de ne trouver aucun vol et pas d'avion a destination a Tunis. Ils sont encore a Damas( info recue a 14h).Devant cette situation exceptionnelle, j'appelle HAUT ET FORT A EVACUER LES TUNISIENS DU LIBAN.Si vous connaissez qlq de Wassel si vous etes qlq de wassel faites votre possible pour nous sortir d'ici ( vous pouvez deja mettre un relai dans votre blog). Si vous connaissez un ministre ou meme le president de republique, demandez lui de faire qlq chose pour nous. La situation empire et la plupart des ambassades( les pays du golfe, le Maroc, la Jordanie, et les nations unies l'ont fait et tous les pays europeens ainsi que les States l'ont fait ou s'apretent a le faire) ont evacués leurs ressortissants.J'ai appelé l'ambassade aujourd'hui ( qui est sans ambassadeur depuis plus d'une année) , ils n'ont pas encore de solution. Ils ont recu l'accord pour chercher un Bus. Le consul me disaient " Ya Zied ! amane ! enti tnajjem t3awenna.. brabbi choufelna car"...Le plan etant de trouver un bus et de quitter le Liban a nos risques et peril sans aucune coordination avec les autorités locales ou les autres pays et leurs differents convois. ( voila qui nous mets devant un choix difficile surtout qu'un bus de civiles a été bombardé pres de la frontiere sud du Liban).La Tunisie est un petit pays, sans beaucoup de ressources, je le savais ! je le redecouvre...Il serait peut etre sage d'inclure dans les prochains protocoles d'accord avec la france une clause qui inclut le rappatriement ( mutuel :-) de nos ressortissants en cas de conflit.La France se prepare a rapatrier des milliers de ressortissants, les etats unis font de meme. Nous sommes au maximum 150 !Le mieux selon moi est d'etre sous l'aile d'un pays plus organisé et capable de coordiner avec les puissances en conflit. Au pire, on organise ce depart en bus derriere un autre convoi et surtout de nous organiser un vol a partir de Damas et ne pas nous laisser en plan la bas !!Je ne peux finir ce post sans penser aux libanais, qui eux n'ont personne ! ni pour aider! ni pour proteger !Tout le monde a laissé le Liban ...

vendredi, juin 23, 2006

Tunisie ya Tunisie....


Tunisie ya Tunisie maak Rabi wal Nibiiii !

Bonne chance aux aigles de Carthage pour le match qui va les opposer d'ici peu à l'Ukraine !
J'aurais tellement aimé être dans le stage comme lors de la Coupe d'Afrique au Caire !


Le meilleur souvenir de la CAN 2006 ? Hummmm.... surement le match Maroc-Libye, pitoyable certes mais une ambiance dans le stade unique : les militaires égyptiens mobilisés pour remplir le stade sinon resté désert hurlant "Misr Misr Misr" (l'Egypte jouait au même moment contre la Cote d'Ivoire et les militaires égyptiens se tenaient au courant du résultat grâce à leurs portables) et les supporters marocains encourageant à plein poumons la Lybie : "Libyaaaa Libyaaa" tant leur équipe nationale les déçevait ! C'était marrant à voir tout ça !







mercredi, juin 21, 2006

En route pour le Sultanat d'Oman !

J-29 avant mon départ pour Mascate !

A peine revenue de Buenos Aires, je suis déjà pressée de partir à la découverte de nouveaux horizons !

Cette fois ci ça sera le Golfe arabe à l'occasion d'un stage à la Mission economique de l'Ambassade de France à Oman !

Oman, tiens toi bien, j'arrrriiiiive bientôt Inch'Allah !





Source : Omaniblog.

mardi, juin 20, 2006

De retour de Buenos Aires !



BIENVENUE EN FRANCE ¡

“Merde”, “j’en ai marre”, “fait chier”, “il fait trop chaud ¡”….

Les premières phrases qui chatouillent mes oreilles après 15

h de vol achèvent de me convaindre que oui ça y est je suis
bel et bien de retour en France ! Après une absence de quelques mois,
j ai l impression que
peu de choses ont changé ici !

Le vol s'est passé à merveille. Le vol Buenos Aires/ Madrid d'Iberia

était plein mais le hasard et la chance ont voulu qu'un seul voyageur
ne se présente pas à l'embarquement et que ce soit mon voisin de
droite.

Du coup j'ai pu prendre mes aises, chose qui a attiré la convoitise de mes
voisins, enfin surtout celle du gros Mexicain qui était à ma gauche !

Mon oral est pour dans une semaine. Je vais entamer une sérieuse

et intensive préparation dès demain. J aurai voulu commencer
aujourd'hui mais encore complètement déboussolée par le voyage,
je n'ai pas pu !

Voili voilà, je vais me remettre à tenir mon blog une fois à Oman.

Je vais déplacer le blog que j'ai sur msn. Bref, je vous tiens au courant
dès que ce sera chose faite !

Hasta luego !

Amira

La coupe du Monde en direct de Buenos Aires !



Voici quelques photos de Buenos Aires encore plus fievreuse que
d'habitude à l'occasion de la coupe du Monde de Football !

Une folle ambiance s'empare de la ville à chaque victoire de la sélection
nationale !

Rendez vous à l'obelisque après chaque partie pour une folle fiestaaaaa
en plein air !

Le coeur qui bat pour l'équipe, des frissons à chaque occasion, les "gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool"

des commentateurs à n'en plus finir ... C'est l'Argentine qui vibre !

Vamos ARGENTIIIIIIIIIIIIIIINA, vamos a ganaaaaar !!!