jeudi, décembre 13, 2007

Kadafi n'ira pas à Sciences Po Paris...

Nous n'aurons donc pas l'honneur et le plaisir de voir et d'écouter le "Guide".... :-)

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=462838

jeudi, décembre 06, 2007

Pour un "Erasmus arabe". A nous de jouer !

Amr Moussa, Secrétaire Général de la Ligue Arabe, était ce soir à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Après un long discours faisant allusion, tour à tour, à la conférence d'Annapolis, au Liban, à l'Iran, à l'Iraq... il a répondu aux questions du public.

J'ai fini par l'interroger au sujet du forum de la Ligue arabe pour jeunes qui s'est tenu à Aïn Sokhna en Egypte du 19 au 22 novembre derniers. Les plus intéressantes recommandations du forum, à mon sens, portaient sur la tenue d'un Parlement arabe pour jeunes et la création d'un "Erasmus arabe", autrement dit un programme d'échange universitaire entre pays arabes. Ces deux projets intéressants verront ils le jour ? A cette question, Amr Moussa a répondu de façon évasive se contentant d'insister sur l'importance que la Ligue arabe porte à la jeunesse et à sa lecture attentive de nos recommandations "fort intéressantes".

En sortant de la conférence, outre un buffet libanais exquis, une autre bonne surprise m'attendait : un diplomate du Quai d'Orsay qui m'a assuré de son soutien à cette "cause". Celui ci m'a fortement encouragé à prendre contact avec Dominique Baudis, Président de l'Institut du Monde Arabe, qui appuierait, selon lui, une telle demande émanant de la jeunesse arabe.

A quand une action de bloggers arabes pour un "Erasmus arabe" comme l'avait suggeré Amine ?

mardi, décembre 04, 2007

Censorship in cyberspace

Facebook has been criticised as a threat to productivity by many bosses angered by their workers being distracted by the hugely successful social networking website.

But in Syria, the government sees it as a threat to national security.

http://english.aljazeera.net/NR/exeres/283D2834-3756-4781-94CA-97B1576536C0.htm

dimanche, décembre 02, 2007

Zeina Abirached, souvenirs d'une enfance libanaise....





Zeina Abirached était présente hier à la 60 eme journée dédicaces de Sciences Po.

J’ai eu la chance d’être son assistante l’espace de quelques heures.

Zeina a 26 ans, seulement quatre ans de plus que moi, le tutoiement s’impose donc. Née au Liban, elle a rejoint Paris il y a quatre ans pour continuer les études d’art déco entamées à Beyrouth.

Et comme le hasard fait bien les choses, elle rencontre à Paris un jeune homme qui rêve de monter sa propre maison d’Edition. Une fois ce rêve exaucé, il propose à la belle libanaise d’être le premier auteur qu’il publiera. Les éditions
Cambourakis voient le jour
et Zeina commence une carrière qui semble prometteuse.

Elle est aujourd’hui l’une des rares libanaise à s’être spécialisée dans la Bande dessinée.

Avec déjà trois ouvrages à son actif (Beyrouth Catharsis ; 38 rue Youssef Semaani ; Mourir partir revenir. Le jeu des hirondelles), Zeina rêve de pouvoir gagner sa vie entièrement de la bande dessinée.

Le Liban qui se déchire en pleine guerre civile mêlé à ses souvenirs d’enfance sont les principales sources d’inspiration de Zeina Abirached.

Heureuse de l’accueil que lui réserve le public français, Zeina n’en a pas moins un petit regret : celui d’être sans cesse comparée à
Marjane Satrapi. A ceux qui lui lancent « vos dessins me rappellent ceux de Persepolis » avec une fierté non feinte de « s’y connaître », Zeina répond calmement, le sourire aux lèvres et les yeux qui brillent : « Ah oui, on me dit souvent cela… ». Certes flatteuse cette comparaison incessante finit par éluder la spécificité de l’œuvre de Zeina Abirached. Celle-ci s’interroge quant à la validité du rapprochement : « nous ne sommes pas les seules à dessiner en noir et blanc ! » me confie t elle. « Oui mais vous êtes deux femmes, orientales, et qui dessinent. Le rapprochement se fait instinctivement ». Zeina acquiesce et reconnaît qu’elle évite de donner cette explication qu’elle partage totalement à ses lecteurs car il ne faut pas les heurter et rester « diplomate ». Puis Zeina finit par se demander dans quelle mesure cette comparaison joue en sa faveur et si elle ne devrait pas envoyer un exemplaire de son dernier ouvrage, (Mourir partir revenir, le jeu des hirondelles) à Marjane Satrapi et « provoquer la rencontre ».

Pour ceux qui sont à Paris, ne ratez pas les rendez vous avec Zeina :
- Jeudi 6 décembre à 20 h. Rencontre, débat avec Zeina Abirached et l’écrivain libanaise Imane Humaydane-Younes, qui sort son 2e roman chez Verticales, Mûriers sauvages. Toutes deux font partie de l’anthologie Les Belles Étrangères Liban. Librairie L’Atelier, 2 bis, rue du jourdain 75020 Paris


- Exposition des planches originales des œuvres de Zeina Abirached du 6 novembre au 15 décembre 2007
Bibliothèque Couronnes 66 rue des Couronnes Paris 20ème arr. Renseignements : tél. 01 40 33 26 01

samedi, décembre 01, 2007

Quand l'intégration passe par la désintégration...

"L'intégration par l'enterrement des proches"...

Un nouveau concept développé par une journaliste de 2M Monde dans un reportage consacré à l'intégration en France.

Il est 04h59 du matin mais non je n'hallucine pas. La journaliste pense vraiment que l'intégration peut passer par "l'enterrement des proches" en France.

Une approche bien lugubre de la problématique...