vendredi, juin 23, 2006

Tunisie ya Tunisie....


Tunisie ya Tunisie maak Rabi wal Nibiiii !

Bonne chance aux aigles de Carthage pour le match qui va les opposer d'ici peu à l'Ukraine !
J'aurais tellement aimé être dans le stage comme lors de la Coupe d'Afrique au Caire !


Le meilleur souvenir de la CAN 2006 ? Hummmm.... surement le match Maroc-Libye, pitoyable certes mais une ambiance dans le stade unique : les militaires égyptiens mobilisés pour remplir le stade sinon resté désert hurlant "Misr Misr Misr" (l'Egypte jouait au même moment contre la Cote d'Ivoire et les militaires égyptiens se tenaient au courant du résultat grâce à leurs portables) et les supporters marocains encourageant à plein poumons la Lybie : "Libyaaaa Libyaaa" tant leur équipe nationale les déçevait ! C'était marrant à voir tout ça !







mercredi, juin 21, 2006

En route pour le Sultanat d'Oman !

J-29 avant mon départ pour Mascate !

A peine revenue de Buenos Aires, je suis déjà pressée de partir à la découverte de nouveaux horizons !

Cette fois ci ça sera le Golfe arabe à l'occasion d'un stage à la Mission economique de l'Ambassade de France à Oman !

Oman, tiens toi bien, j'arrrriiiiive bientôt Inch'Allah !





Source : Omaniblog.

mardi, juin 20, 2006

De retour de Buenos Aires !



BIENVENUE EN FRANCE ¡

“Merde”, “j’en ai marre”, “fait chier”, “il fait trop chaud ¡”….

Les premières phrases qui chatouillent mes oreilles après 15

h de vol achèvent de me convaindre que oui ça y est je suis
bel et bien de retour en France ! Après une absence de quelques mois,
j ai l impression que
peu de choses ont changé ici !

Le vol s'est passé à merveille. Le vol Buenos Aires/ Madrid d'Iberia

était plein mais le hasard et la chance ont voulu qu'un seul voyageur
ne se présente pas à l'embarquement et que ce soit mon voisin de
droite.

Du coup j'ai pu prendre mes aises, chose qui a attiré la convoitise de mes
voisins, enfin surtout celle du gros Mexicain qui était à ma gauche !

Mon oral est pour dans une semaine. Je vais entamer une sérieuse

et intensive préparation dès demain. J aurai voulu commencer
aujourd'hui mais encore complètement déboussolée par le voyage,
je n'ai pas pu !

Voili voilà, je vais me remettre à tenir mon blog une fois à Oman.

Je vais déplacer le blog que j'ai sur msn. Bref, je vous tiens au courant
dès que ce sera chose faite !

Hasta luego !

Amira

La coupe du Monde en direct de Buenos Aires !



Voici quelques photos de Buenos Aires encore plus fievreuse que
d'habitude à l'occasion de la coupe du Monde de Football !

Une folle ambiance s'empare de la ville à chaque victoire de la sélection
nationale !

Rendez vous à l'obelisque après chaque partie pour une folle fiestaaaaa
en plein air !

Le coeur qui bat pour l'équipe, des frissons à chaque occasion, les "gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool"

des commentateurs à n'en plus finir ... C'est l'Argentine qui vibre !

Vamos ARGENTIIIIIIIIIIIIIIINA, vamos a ganaaaaar !!!


Photos de Calafate








Contradictions...

1 janvier
L’Egypte, pays de toutes les contradictions.

Après quelques jours passés au Caire, l’incompréhension et l’étonnement dominent. L’impression d’être dans un pays sans logique, un pays de toutes les contradictions s’enracine de plus en plus.

Les femmes voilées de la tête aux pieds et dont on aperçoit seulement les yeux côtoient des jeunes filles habillées à la dernière mode occidentales. Nombreuses sont les jeunes filles voilées au Caire qui marient sans problème voile et pantalon taille basse parfois transparent ; des tenue que beaucoup de filles des cités en France ne pourraient même pas imaginer porter sont arborées par les Cairotes sans que cela ne choque personne. Ces mêmes filles voilées n’ont aucun complexe à se déhancher devant des inconnus que ce soit dans des soirées ou dans les felouques « musicales » qui voguent sur Le Nil en fin de journée. Ce dernier phénomène a particulièrement attiré mon attention ou plutôt mon incompréhension, le voile est censé être une marque de pudeur, n’est il donc pas contradictoire dès lors avec le fait de faire bouger son corps avec tant de volupté et de sensualité, le tout accompagné bien évidemment de clins d’œil et sourires complices aux mâles de l’assistance ? J’ai parlé avec l’une de ses filles qui m’a laissée sans voix, je lui ai demandé comment elle pouvait porter le voile et se déhancher de la sorte devant des hommes qu’elle ne connaît pas, elle a tout simplement répondu : «mais le voile est une mode ! » et a été étonnée que je refuse de me mêler au groupe de filles qui dansait. Vous seriez étonné de voir comment s’habillent et vivent les jeunes filles voilées du Caire, rien à voir avec les prudes qu’en font les médias occidentaux.

Le Caire est une ville des plus religieuses du monde arabe, le nombre de mosquées qui s’y trouvent vous en persuade. Si les journées sont rythmées par l’appel à la prière du muezzin, elles le sont également par de langoureuses et savoureuses chansons d’amour qui appellent tour à tour l’amant à céder à une nuit d’amour, à faire fi du qu’en dira t’on etc. Deux noms résument à merveille l’Egypte dans ce cas précis : Amr Khaled (prédicateur islamique) et Amr Diab (star de la chanson égyptienne). Les deux suscitent autant d’enthousiasme dans la population et touchent parfois voire souvent les mêmes catégories de personnes.

Tout est histoire d’apparence ici, vous pouvez faire tout ce que vous voudrez tant que l’apparence est sauve tout va bien. Personne ne vous demande d’être irréprochable moralement, loin de là, faites tout simplement semblant de l’être et tout ira pour le mieux.



Le nouvel an au Caire

J’ai passé mon premier jour de l’an au Caire (je dis premier car j’espère qu’il y en aura d’autres ici) avec Samia, son petit ami et un de ses amis. Nous sommes allés à un restaurant sur les bords du Nil. L’Egyptien moyen ne peut pas vraiment se permettre de sortir en cette occasion. Le salaire moyen est de 50 euros ici, le prix des soirées du 31 variait entre 20 et 100 euros en moyenne, seule la classe assez aisée peut donc se permettre de célébrer l’évènement. A titre d’information, l’entrée au concert de mon cher Amr Diab valait la bagatelle de 100 euros !

Les Egyptiens avec lesquels nous avons passés le cap de la nouvelle année le fêtent comme il est d’usage de le faire : danse, musique, famille, amis… La piste de danse a littéralement été prise d’assaut, surtout voire exclusivement par des femmes qui encore une fois se sont déhancher avec volupté sans aucun complexe. La danseuse du ventre a fait un tabac, un groupe de jeunes Koweitiens était en extase et ne le cachait pas, leurs yeux semblaient sortir de leurs orbites et des soupirs quelques peu bestiaux accompagnaient leurs regards pervers, cela encore une fois ne choquait personne si ce n’est les deux pauvres franco tunisienne et franco marocaine de l’assistance, Samia et moi en somme. Encore plus drôle : un Egyptien d’une cinquantaine d’année, bien gras, bien moche, dînant avec sa femme voilée n’a pas réfléchi à deux fois avant d’empoigner son portable pour prendre en photo la douce créature qui se déhanchait langoureusement devant ses yeux, le tout devant son épouse, le tout sans que cela encore une fois ne choque absolument personne.

Une fois la fête terminée, le petit ami de Samia ainsi que son ami, en loyaux gentlemen nous ont raccompagné jusqu’au bas de chez nous, et ça par contre ça n’a pas manqué de choquer les hommes de notre immeuble réunis en cette soirée au pied de celui-ci, on aura peut être le droit à une remarque du concierge aujourd’hui, ou peut être se dira t il comme beaucoup d’Egyptiens : pfff elles sont maghrébines après tout…

Nouvelles du Caire

24 décembre


Quelques nouvelles du Caire !

4 jours ont passé depuis mon arrivée ici, 4 jours pleins de découverte et d’émotion. Ca ne fait même pas une semaine que je suis ici et je sens déjà qu’il va être horriblement difficile pour moi de retourner à Buenos Aires et à Paris, Le Caire m’a d’ores et déjà envoûtée ! Je croirais être dans un rêve, tous les matins, en me levant, je vais instinctivement à ma fenêtre vérifier que les pyramides sont toujours là et que je ne rêve pas, je suis bel et bien au Caire !

Je me hasarde enfin à traverser seule les routes du Caire, expérience fort éprouvante et effrayante pour moi mais vous n’avez pas le choix, il faut vous habituer à flirter avec les voitures déglinguées des Cairotes qui se prennent pour Shumarer ! Je vais enfin faire mes courses toute seule, je troque petit à petit mon dialecte tunisien pour le cairote. Je case un « Inch’Allah » dans quasi toutes mes phrases comme c’est l’usage ici. Les Egyptiens usent et abusent du « Inch’Allah », si vous demandez à un chauffeur de taxi de vous emmener à tel endroit, il vous lancera un « Inch’Allah », vous montrez rassurés mais vous rendrez bien compte qu’il n’est pas plus avancé que vous, s’ensuit alors une course folle dans le Caire, et vas y qu’on tourne à droite puis à gauche, qu’on demande son chemin à l’épicier du coin qui pas plus avancé que le chauffeur vous renverra vers un policier etc… au terme de laquelle course le chauffeur tentera de vous faire payer la course le triple de son prix normal s’il est honnête, une seule solution : lui donner ce que vous pensez qu’il mérite, claquer la porte de la voiture et vous en aller, si le chauffeur vous poursuit voire s’apprête à vous frapper (eh oui ça arrive m’a-t-on dit ;) ), lancez lui comme l’a fait brillamment ce soir un jeune homme français travaillant à l’ambassade : « ohhh khalass hein ! ».

Les guides touristiques ont souvent à cœur de prévenir les femmes séjournant seules au Caire : elles seront fortement sollicitées. Je n’ai rencontré jusqu’à maintenant aucun problème, les commentaires et regards fusent, il faut savoir en ignorer les auteurs, étant tunisienne et parlant l’arabe, il est assez facile pour moi de me fondre dans la masse mais ça ne doit pas être aussi facile pour une occidentale, femme obligatoirement facile aux yeux de la grande majorité des hommes égyptiens.


Vendredi 23 décembre 2005

Je viens de passer mon premier vendredi au Caire, c’est quelque chose ! Le jour de la grande prière ! Un véritable évènement ! Les Cairotes se pressent dans les mosquées, les commerçants ferment boutiques, des tapis sont déployés dans les rues afin que les croyants puissent accomplir leur devoir religieux sans avoir à bouger outre mesure. Le temps est comme suspendu l’espace du prêche et de la prière.

Au programme de cette journée de repos : visite du souk Khan al Khalili, du quartier Al Hussein, escapade sur les terrasses d’une mosquée, visite du Caire de Naguib Mahfouz et pour clore la journée en beauté petit tour sur le Nil lors du coucher du soleil puis un repos bien mérité dans un coffee shop de Mohandessine, le tout avec deux amis et Nathalie Samia qui nous a ensuite rejoints. Les photos sont en ligne régalez vous !

Un homme à l’aéroport m’avait confié : « qui goûte aux charmes du Nil, ne pourra plus s’en défaire », je crois bien que notre voyait juste ! Les quelques instants passés sur le Nil, en cette fin de journée, en écoutant les nouveaux tubes d’Amr Diab ont tout simplement été magiques ! Un délicieux moment (euphémisme) qui vous coûtera la modique somme de deux livres soit l’équivalent de 0,25 euros !!!!

Cela va faire cinq jours que je suis au Caire et j’appréhende déjà fortement mon retour à Paris et à Buenos Aires, je me demande même si je vais finalement rentrer !!

La ville du Caire a beau être tentaculaire parfois oppressante, elle n’en reste pas moins une capitale humaine. Finies la fadeur et froideur de la vie parisienne. Perdu à Paris, si vous demandez votre chemin, il n’est pas rare que votre interlocuteur se sente agressé, ici, au Caire, si l’on sent que vous êtes perdu, on n’attendra même pas que vous manifestiez votre détresse, on viendra à votre rencontre, si vous prenez l’initiative de demander votre chemin, c’est toute la rue qui viendra à votre rencontre pour vous diriger, ce qui ne manque pas de créer des situations quelque peu cocasses.

Les Egyptiens sont excessifs dans leur langage, vous vous ferez tour à tour appeler « ya pacha », « ya doctour » et j’en passe tant la liste est longue ! Les Egyptiens sont réputés pour leur humour, ils aiment faire rire mais font parfois voire souvent rire sans le vouloir. En prenant le métro ce matin, le vendeur de tickets nous a demandé d’où nous étions, tunisienne accompagnée de deux marocains, pour couper court nous avons répondu du Maroc, sans tarder notre très cher ami égyptien a osé un « ahhh ! et vous parlez arabe !! » étonné, ce à quoi j’ai répondu : « eh oui au Maroc, on parle arabe, vous ne le saviez pas ?! ». Autre dialogue déroutant, un monument attire notre attention, nous entrons, rencontrons un homme, lui demandons de quoi il s’agit, celui-ci répond que nous avons là un musée, « et qu’y a-t-il dans ce musée ? » demande t on, question à laquelle on se voit répondre : « il n’y a rien ! » ;) Les Egyptiens sont avant-gardistes, je ne savais pas qu’il existait un musée du néant !

Le Caire est une ville déroutante et déstabilisante. Il faut y venir pour se rendre compte de la malhonnêteté fréquente des Occidentaux qui en font pour ne pas la comprendre une ville oppressante tant par son architecture que par le poids de la religion. Il suffit de déambuler quelques instants dans les ruelles du Caire pour apercevoir que les Egyptiens s’accommodent aisément des préceptes religieux. Certaines scènes paraissent surréalistes : des femmes voilées dont on n’aperçoit que les yeux assises à des terrasses de café et fumant le narguilé, que dire encore des étalages de lingeries féminines dignes de ceux de Pigalle (et c’est peu dire !) qui fleurissent à quelques mètres des mosquées …

En direct du Caiiiiiire !


19 décembre
Arrivée au Caire !
Le 19 décembre, 16h12, heure du Caire

J’ai dû mal à réaliser mais je suis bel et bien dans « mon » appart au Caire, assise au soleil. Pour m’en convaincre il me suffit de lever la tête pour pouvoir contempler les pyramides et tendre l’oreille pour entendre les klaxons infatigables des Cairotes !

Nous sommes finalement partis ce matin après plus de 12h d’attente à l’aéroport de Prague. A mon arrivée, Mahmoud, un des chauffeurs de l’ambassade m’attendait. Tout en découvrant ébahie le Caire, j’ai pu échanger avec lui, en arabe, aussi bien sur Amr Diab que sur Moubarak. Nous nous sommes dirigés vers Giza, quartier de l’ambassade et quartier où je vais habiter pendant deux mois et demi. Les quinze premiers jours, je logerai dans un appartement de l’ambassade seule puis je rejoindrai Nathalie, une franco marocaine, étudiante à Sciences Po également que je devrai rencontrer d’ici quelques instants d’ailleurs. L’appartement est agréable et spacieux, bien que situé dans un quartier populaire. Outre la formidable vue sur les pyramides, j’ai aussi le droit à une sur le zoo du Caire, ce qui m’arrange beaucoup, mes deux frères me manqueront moins comme ça.


J’ai essayé de m’aventurer (enfin c’est un bien grand mot, j’ai essayé d’aller faire mes courses seule) sans Nathalie, mon escapade aura duré 4 minutes pas même le temps d’aller à la banque retirer de l’argent, la raison en est simple : j’ai été incapable de traverser la rue, les voitures nombreuses filent à toute allure, j’avais l’impression que ma dernière avait sonné, je suis rentrée aussitôt, ce qui n’a pas manqué de faire rire des garçons de mon immeuble à qui j’avais demandé mon chemin en partant.

Destination : Le Caire !

Vers le Caire...

Le 19 décembre, 04h35, Prague

Prague ne devait être qu’une escale dans mon voyage vers le Caire mais il a neigé ce soir sur la ville de Kundera et nombreux sont les vols qui ont dès lors été reportés. La fatigue commence à se faire sérieusement sentir et les paupières se font lourdes mais impossible de fermer l’œil car il faut surveiller ses affaires et avouons qu’il est difficile de s’endormir assis dans une salle d’embarquement. Ce soir l’aéroport de Prague est hanté par moult fantômes égyptiens, libanais et israéliens tous plus extenués les uns que les autres et qui attendent avec impatience l’aube pour pouvoir enfin rejoindre respectivement Le Caire, Beyrouth et Tel Aviv.


Mon premier contact avec les Egyptiens est donc fait et qui dit premier contact avec des Egyptiens dit souvent première demande en mariage tant la drague est le sport national égyptien. C’est fait aussi! Ce 19 décembre marque la date de mon « baptême de l’Egyptien ». On m’avait prévenu pourtant mais je ne pensais pas que les Egyptiens n’avaient pas froid aux yeux à ce point. A un homme d’une quarantaine d’années me draguant ouvertement et allant même jusqu’à m’inviter à Alexandrie, chez lui, je n’ai pas trouvé mieux que de répondre par la négative et d’ajouter avec autant d’innocence que possible : « mais je serais ravie de connaître votre fille qui a sûrement mon âge », une façon polie et détournée de lui lancer un « espèce de vieux con ! », je vous laisse imaginer la tête de notre cher Egyptien en entendant cette douceur. Moi, j’ai bien rigolé et tout cas et j’ai eu la paix.

Les Egyptiens de mon vol n’ont pas pour autant que des défauts, je suis béate et impressionnée devant leur civisme et patience. Notre vol a été retardé de près de 12h, nous passons la nuit dans l’aéroport et pas une personne pour râler ! Bien au contraire, certains vont même jusqu’à expliquer à leurs enfants qu’il s’agit là d’une épreuve divine devant nous permettre de mieux appréhender la notion de « patience », une scène que je n’ose même pas imaginer en France ou au Maghreb où on aurait eu tôt fait de lyncher le personnel.

A ma grande surprise, j’ai eu quelques problèmes à communiquer avec les Egyptiens et deuxième surprise ce n’est pas moi qui ne comprends pas leur dialecte mais eux qui buttent sur le dialecte tunisien. Au restaurant, on demandant à un Egyptien où je pouvais trouver un « kess » (un verre en tunisien), celui-ci m’a montré affichant un grand sourire la « caisse »… hum…. Autre remarque cocasse : en apprenant que je vis en France, un homme a poussé la curiosité jusqu’à me demander si j’ai moi aussi brûlé des voitures il y a peu… sans commentaire ! Au contrôle de police, au Caire, quand j’ai tendu mon passeport français, le policier m’a tout simplement ri au nez, il m’a demandé ma nationalité, j’ai répondu que j’étais française. Un peu agacé il m’a demandé de cesser et de lui révéler ma « vraie nationalité », comprenant où il voulait en venir et ne voulant pas l’excéder outre mesure, je lui ai dit que j’étais également tunisienne. Il faut savoir qu’un Européen entre sans problème en Egypte, il lui faut juste s’acquitter de la somme de 15 dollars à l’aéroport pour obtenir son visa alors qu’un Tunisien quant à lui devra faire au préalable une demande de visa, remplir un tas de papiers, attendre au moins 20 jours sans être sûr de la réponse apportée. Le Schengen arabe n’est pas pour demain !

Une pause en France avant Le Caire !!

20 novembre
Quelques jours en France avant le Caire.


Aussitôt le prof de politique et communication a t il annoncé son départ précipité et le remplacement de l'épreuve finale par un écrit à domicile que je me suis précipitée à Air Madrid pour embarquer dans le premier avion en partance pour Paris ! Après un moment de tension à l'aéroport porteno pour cause de surpoids (euhh... pas de moi mais des valises : 40kgs autorisés, 50 dans mes valises, je me vois obligée donc, faute d'avoir sur moi les 70 dollars demandés, d'abandonner les larmes aux yeux vêtements et livres...) 12h d'avion, une escale de 5h dans l'austère aéroport madrilène et me voilà enfin en France !

Arrivée à Paris, il m'aura fallu, exténuée, trouver le courage de me traîner jusqu'à la gare et supporter les 3h de TGV qui me séparaient de Saint Nazaire. Ichrak, ma soeur, dans la confidence, a pu me rejoindre lors de l'arrêt du train, à Nantes. Nos retrouvailles se sont donc faites en public, dans ce TGV bondé de bobos parisiens fuyant la capitale et ses mondanités l'espace d'un week end pour La Baule et le Croisic. Les retrouvailles familiales ont été, quant à elles, un véritable moment de bonheur d'autant plus que mes parents et mes frères étaient à mille lieues d'imaginer que je surgirais en cette froide soirée de novembre. Quelle surprise pour mon père à la gare quand attendant l'arrivée hebdomadaire de son aînée, il voit arriver celle ci accompagnée de sa cadette censée être à Buenos Aires jusqu'à la mi décembre !

Première impression en retrouvant la mère patrie ? Mis à part le choc thermique (pas facile de passer de 32 degres à 3 !) : une joie mêlée d'amertume. Heureuse de revoir Paris certes mais pas tant les Parisiens toujours aussi pressés et fébriles en ce début de week end. Peut être suis je un peu trop méchante... après tout un vieil homme ne m'a t il pas aidé à porter mes valises à ma descente de la navette partie d'Orly et cerise sur le gâteau n'a t il pas pris congé de moi en me lançant un chaleureux : "Bienvenue en France et bon séjour !" auquel je n'ai pas osé répondre tant ça avait l'air de lui faire plaisir de me le souhaiter.

Trève de bavardage. A très bientôt pour de nouvelles aventures ... au Caire cette fois dès le 19 décembre Inch'Allah ! Hasta la proxima !

Les émeutes vues d'Argentine !!

7 novembre
La guérilla urbaine française vue d’Amérique latine...

L’incompréhension domine : comment « le pays de l’amour » (c’est ainsi qu’est perçue la France ici) a pu se muer du jour au lendemain en pays de la haine ? C’est la question que l’on se pose. TV5 reste très (trop) sobre dans le rapport qu’elle fait, dans son journal télévisé, des émeutes et du désordre qui règnent aujourd’hui en Hexagone. Aussi faut il attendre 20h pour pouvoir visionner le journal de France 2 ou en désespoir de cause se tourner vers CNN qui semble prendre un certain plaisir à relater « what is goin’ on » au « pays des droits de l’homme ».

Face à la soif de compréhension de mes amis latinos, je me sens impuissante. Impossible pour moi d’expliquer rationnellement cette escalade de la violence dans mon pays alors même que j’entends parfaitement la rancœur, le désespoir et le désarroi de jeunes sans rêves, sans projets, sans travail… qui s’adonnent, à longueur de journée au « hittisme » et qui tuent le temps comme ils peuvent.

A ceux qui défileront demain, aux côtés du délicieux Philippe de Villiers, sous le slogan, on ne peut plus simpliste et manichéen : « La France, tu l’aimes ou tu la quittes », j’ai envie de répondre que personne n’a enseigné à ses enfants à haïr la France, bien au contraire… La France, ces jeunes l’ont aimée, je n’en doute point. Mais ils ont aussi été fortement déçus par leur amante car celle-ci loin d’avoir été une bonne maîtresse a souvent répondu par l’indifférence voire le mépris à leurs effusions et espoirs. Et puisque entre amour et haine, il n’y a parfois qu’un pas, les meilleurs philosophes vous l’apprendront mieux que moi, l’amant ignoré, délaissé et méprisé par sa belle maîtresse jadis tant aimée, est prêt en désespoir de cause à commettre l’irrémédiable : le crime passionnel.

La France, mis à part les quelques nihilistes qui cassent pour casser, a été aimée de ces jeunes.

France, aime-les à ton tour…

Bush en Argentine !


4 novembre
Bush en Argentine

Les médias annonçaient sa venue depuis des mois, le président des Etats-Unis a (enfin) foulé le sol argentin. Sa venue bien loin de laisser indifférents les Argentins les a poussés à manifester par milliers contre sa présence avec les slogans suivants : « Fuera Bush » ou encore : « Kirchner le da la bienvenida, nosotros no ! », ça a le mérite d’être clair ! A la tête de ces manifestants, un certain Diego Maradona (qu’on appelle « Dios » ici) qui apparemment las d’assister et d’animer des émissions plus glamours les unes que les autres s’est converti à l’altermondialisme. Maradona sait allier football et politique puisque c’est dans un stade qu’il a tenu meeting accompagné d’un personnage non moins excentrique : Hugo Chavez que l’on a pu voir hurler des « Viva Venezuela » devant une foule en délire.

A Buenos Aires, la peur d’attentats a engendre l’absence d’un nombre important du personnel de Metrovias, la RATP locale, les usagers ont par ailleurs boudé le métro, les quelques Portenos qui se sont risqués à prendre le métro affichaient des visages plus crispés et mélancoliques que d’habitude. Des commerces sont restés fermés dans le microcentro où des manifestants bloquaient la circulation sur l’avenue la plus large du monde, la 9 de Julio.

El senor Bush devrait repartir d’ici 24H, c’est beaucoup pour les Argentins !

Le Ramadan à Buenos Aires !

30 octobre
Le Ramadan à Buenos Aires : insolite !


Après une absence relativement longue, je reprends en main ce blog ¡¡ (merci Xaviere pour les encouragements de cet apres midi dans ce sens ¡)

Le mois de Ramadan va toucher à sa fin et il serait donc bon que je vous donne une petite idée de la façon dont il s’est déroulé ici, en Argentine. Les Arabes sont relativement rares à Buenos Aires contrairement à ce que l’on serait tenté de croire à première vue. En effet, les nombreux restaurants arabes ainsi que les écoles de danse orientale sont souvent tenus par des descendants d’immigrés libanais ou syriens qui n’ont aucune connaissance de l’arabe et plus aucun lien avec leur famille restée au pays.

Aller à la mosquée de Buenos Aires (plus grande d’Amérique latine soit dit en passant) m’a permis de faire quelques rencontres, les unes intéressantes et les autres insolites. J’ai, ô miracle, rencontré deux Tunisiens. Je pèse mes mots quand je dis « miracle » car nous ne sommes, parait il, qu’une petite dizaine dans tout le pays ! L’un est un exilé d’assez longue date maintenant, ancien avocat reconverti dans la vente de viande hallal, et l’autre un jeune étudiant idéaliste et exalté, fervent lecteur des articles du réseau voltaire, qui rêve de refaire le monde. Zineb et moi (puisque nous sommes maintenant inséparables) avons également pu faire la connaissance d’une sympathique Argentine, mariée à un Libyen, convertie à l’Islam et à la cuisine arabe (elle fait une de ces chorba, miiiiiiiam !!). Nous avons rencontré quelques Marocaines, aujourd’hui même, on espère seulement qu’elles auront la gentillesse de nous convier à un festin dont elles seules ont le secret, affaire à suivre…

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, aller à la mosquée de Buenos Aires est souvent source d’éclats de rire. Il s’y passe des choses difficilement concevables dans un pays arabe et qui étonnent d’autant plus que la dite mosquée est financée et encadrée par de délicats wahhabites saoudiens ! Tout est possible à la mosquée de Buenos Aires, vous croirez rêver quand vous verrez une motarde passer en trombe dans la cours de l’édifice (sans hijab en plus !),vous croirez avoir la berlue quand vous apercevrez une femme aux jambes découvertes mais qui a pris le soin de se couvrir les cheveux, vous croirez etre parano lors de la rupture du jeûne quand vous entendrez les femmes débattre entre elles des meilleures boîtes de nuit de la ville et vous vous étranglerez quand une d’elles vous dira, au détours d’une phrase, en apprenant que vous venez de France, que votre pays fait les meilleurs films porno du monde, car les plus « suave » !!!!!

Feliz Ramadan en Buenos Aires !

Tour de Babel !

11 octobre
Tour de Babel

J'étais tranquillement en train de lire la presse sur le net quand tout à coup mon attention est captée par une mélodie familière à mes oreilles. Je crois rêver dans les premiers temps mais non c'est bien Nancy Ajram qui chante (chanteuse libanaise). Qui, dans cette résidence étudiante de Buenos Aires, peut bien écouter Nancy Ajram ?? Y aurait il un nouveau à la résidence d'origine arabe ? Rien de tout cela, c'est Ana Luisa, la mexicaine qui à force d'entendre ces mélodies s'échapper de ma chambre, s'y est également mise ! Autre surprise : deux amis hollandais de la résidence veulent jeûner un jour, en ce mois de Ramadan !

Cette résidence étudiante est une véritable tour de Babel, c'est absolument génial !

Ils sont fous ces Argentins !


4 octobre
Ils sont fous ces Argentins !

Ce qui m’étonne chez les Argentins :

1. Leur façon de conduire : je croyais avoir tout vu en Tunisie, eh bien non ! C’est difficilement concevable mais pourtant vrai : les Argentins sont de « meilleurs chauffards » que nous… Eh oui ! Les conducteurs n’ont aucune pitié pour les piétons, pire certains s’amusent même à les effrayer ! Ils klaxonnent à tout va, font vrombir leur moteur pendant que vous traversez tranquillement la route etc… Mais le pire ce sont quand même les chauffeurs de bus. Les « colectivos », c’est ainsi que l’on dénomme les bus ici, sont dans un piteux état , ils ne roulent pas mais glissent sur la chaussée. Et comme si cela ne suffisait pas, les conducteurs se prennent pour des pilotes de formule 1. Si vous manquez d’émotions fortes, prenez un bus à Buenos Aires. Et cela devient encore plus drôle (façon de parler !) si le chauffeur de « colectivo » se met à écrire des sms pendant le trajet comme ce fut le cas pour moi aujourd’hui !

2. Leur fierté. Les Argentins ont beau avoir les yeux rivés sur l’Europe, ils ne veulent absolument pas qu’on les confonde avec les « gallegos ». Chose assez paradoxale dans la mesure où les Argentins arguent souvent de leurs ascendances européennes pour se distinguer des autres latinos. L’Argentin a l’air de dire : « ni Européen, ni latino mais Argentin ! ». Quelle n'a pas été ma surprise le premier jour, quand en demandant un adaptateur pour mon "ordenador", le vendeur s'est énervé et m'a annoncé qu'ici on est à Buenos Aires et non pas à Madrid et qu'à Buenos Aires, l'ordinateur se dit : "computadora" !

3. Leur TV ! Vous ne pouvez pas déprimer longtemps à Buenos Aires si vous avez un poste télé chez vous. J’ai d’ailleurs mis en ligne sur mon blog quelques photos donnant un aperçu de ce que l’on peut voir sur son petit écran ici. Certaines émissions sont d’un ridicule consternant. Le journal télévisé est affligeant. On vous y apprend la mort d’enfants sur un fond de musique techno et puis sans tarder le présentateur vous propose un petit extrait du nouveau clip de Ricky Martin ! On pourrait presque résumer le JT argentin à trois mots : sexe, sang, larmes. Mis à part le JT, vous apprendrez avec délectation et images à l’appui des choses aussi intéressantes que les quatre types de cellulite existant, les méthodes pour reconquérir son mari ainsi que les derniers potins hollywoodiens.

4. Leurs garçons ! J’ai presque envie de parler de garçonnes plutôt que de garçons tant la coquetterie des Argentins est prononcée. Il est assez amusant de voir le mal fou que les jeunes Argentins se donnent pour paraître négligé ! Il s’agit là d’un « négligé travaillé » et élégant (ou du moins qui se revendique comme tel !) : une petite barbe de trois jours, les cheveux dans le vent, le regard ténébreux...

5. Leur rapport aux femmes. Si une jolie femme peut passer complètement inaperçue à Paris, une femme d’une beauté disons moyenne ici se fera toujours flatter dans la rue. A force des les entendre les multiples variantes de « belle » que vous lancent à longueur de journée les hommes (« hermosa”,” preciosa”, “divina”, “linda”, “relinda”, “guapa”… et j’en passe), finissent par passer inaperçues. Certains essayent cependant d’innover et avec un peu de chance, mesdemoiselles, vous aurez le droit à un plus original « qué flor tan hermosa ! Se nota que es la primavera ! » (Quelle jolie fleur ! On voit bien que c’est le printemps !). Ce n’est pas à Paris que vous entendrez ça !


La revolucion en la residencia !


30 septembre

Un air révolutionnaire flotte sur la résidence étudiante Master de Palermo !

Les responsables de la résidence ont décidé comme ça du jour au lendemain qu'ils ne nous rendraient pas notre caution lors de notre départ. Personne n'a pris la peine de nous l'annoncer, seule une feuille a été accrochée dans la cuisine. Une réunion a eu lieu ce soir entre nous : certains proposent de prendre en otage le chat de la responsable . voire de l'exécuter... Plus sérieusement, nous pensons mettre au courant nos ambassades respectives de cette situation, de ce vol à peine masqué. C'est d'autant plus incompréhensible et burlesque que la même responsable nous demande d'acquitter la somme de 100 pesos (environ 30 euros) si l'on désire garder les clefs de nos chambres. Nous avons vraiment du mal à comprendre sa logique : à quoi cela sert il de louer une chambre si l'on ne peut même pas disposer des clefs de celle ci ?!
Il semblerait que cette femme ait des problèmes d'argent et ne sait comment les résoudre. Ce n'est vraiment pas sur nous qu'elle pourra compter !

Etre française/Tunisienne à Buenos Aires

25 septembre
Etre tunisienne/française à Buenos Aires


« De donde sos ? » : d’où es tu ? est la question que se voit poser un nombre incalculable de fois tout « extranjero ». « Qué lindo ! Me encanta Paris ! » (Génial ! J’adore Paris !) vous diront les Argentins en sachant que vous êtes français même si l’écrasante majorité d’entre eux n’a jamais mis les pieds en France ! D’autres réactions sont plus étonnantes : certains se mettent à compter en français (jusqu’à cinq la plupart du temps !), les chauffeurs de taxis peuvent vous lancer un fier : « au revoirrrr tout à l’heurrrre » au moment de votre descente du véhicule et encore plus destabilisant, certains osent un : « ahhh ! Omelette au fromage ! », hum…
Face à l’incrédulité de certains quand je leur dis que « soy de Francia », j’explique que je suis née en France de parents tunisiens. L’incrédulité bien loin de faiblir augmente : « Tunez ?! Qué es esto ? Un pais ? » (La Tunisie ? Qu’est ce que c’est que ça ? Un pays ?), je réponds alors par l’affirmative. Un jour le responsable d’un « locutorio », équivalent local d’une publinet, téléboutique, est allé jusqu’à vérifier cette information en consultant sa liste contenant tous les indicatifs des pays ou plutôt censée les contenir… la Tunisie n’y figurait pas !

samedi, juin 17, 2006

Premier contact avec l'Argentine !


Premier contact avec l'Argentine : chaotique !

Mon premier contact avec l’Argentine n’a pas été des meilleurs. Partie le 23 juillet de Tunisie vers la France où j’ai passé deux jours, je me suis ensuite envolée, le 25, pour Madrid d’où je devais (théoriquement) embarquer immédiatement pour Buenos Aires. Mais à notre arrivée en Espagne, on nous annonce que le vol est annulé et reporté au lendemain. Nous passons donc la nuit dans un hôtel madrilène, à deux pas de la Plaza mayor. Le lendemain, l’avion accuse un retard de deux heures pour cause d’interférences, il aura donc fallu deux bonnes heures avant que tous les passagers éteignent leurs maudits portables ! Décollage dix heures après l’horaire prévu initialement, chose d’autant plus insupportable que l’aéroport de Madrid était parsemé d’affiches (de propagande) d’Ibéria avec un slogan qui avait de quoi nous faire rire jaune : « nuestro objetivo es la puntualidad »…mais bien sûr…


Après douze longues heures de vol et avec dix heures de retard me voilà enfin arrivée à bon port, ma joie aura été rapide… A peine ai-je foulé le sol argentin que l’on m’apprend que mon visa n’est pas complet… Cette chose est d’autant plus désagréable à entendre qu’un visa d’un an pour l’Argentine coûte la bagatelle de 270 euros ! On me précise, cependant, assez rapidement que ce n’est pas bien grave et qu’on me laissera volontiers passer pour peu que je présente une autre pièce d’identité. Voulant en finir au plus vite, je fouille dans mon sac et présente le premier document que je trouve : mon passeport tunisien. Voilà une des rares fois où j’ai regretté être tunisienne !

Il ne s’agit dès lors plus de me laisser passer : on m’achemine au service de l’immigration où à bout de force après ce voyage de trois jours j’éclate en sanglot. Bien loin d’apitoyer le délicieux et tendre chargé de ce service, je l’énerve. Moi qui m’attendais à un semblant de réconfort… c’est raté… Cet homme perd patience et me lance : « Tu as attendu trois jours et tu ne peux pas attendre quelques minutes ! Pas possible ! »…. On finit par me relâcher au bout d’un petit quart d’heure non sans photocopier mon passeport… On ne sait jamais…

Départ pour Buenos Aires


21 septembre 2005
Une année de folie !
Hola a todos !



Cette troisième année à Sciences Po nous donnant l'opportunité de passer un an à l'étranger est enfin arrivée ! Me voilà donc au pays du tango, du maté et de Maradonna : l'Argentine. J'ai une année devant moi pour me défaire peu à peu des préjugés qu'on emporte malgré soi avec soi dans ses bagages... un an pour en prendre plein les yeux et repartir la tête pleine de souvenirs qui j'espère seront inoubliables.

Cette année a commencé très fort puisque j'ai pu, dès le premier mois, admirer béate les chutes d'Iguazu (nord de l'Argentine, frontière brésilienne) et les glaciers de Calafate (sud de l'Argentine, frontière chilienne) dont je vous laisse découvrir les photos qui attiseront, à n'en point douter, votre jalousie !

Cette année, qui s'annonce palpitante, sera entrecoupée d'un stage que j'effectuerai à l'ambassade de France au Caire de la mi décembre jusqu'au début du mois de mars (vacances estivales en Argentine), je ne manquerai pas, promis, de vous faire partager également mes tribulations au Caire ... Insh'Allah !

A très bientôt !

Amira
(
amira_souilem@hotmail.com)