samedi, juin 17, 2006

Premier contact avec l'Argentine !


Premier contact avec l'Argentine : chaotique !

Mon premier contact avec l’Argentine n’a pas été des meilleurs. Partie le 23 juillet de Tunisie vers la France où j’ai passé deux jours, je me suis ensuite envolée, le 25, pour Madrid d’où je devais (théoriquement) embarquer immédiatement pour Buenos Aires. Mais à notre arrivée en Espagne, on nous annonce que le vol est annulé et reporté au lendemain. Nous passons donc la nuit dans un hôtel madrilène, à deux pas de la Plaza mayor. Le lendemain, l’avion accuse un retard de deux heures pour cause d’interférences, il aura donc fallu deux bonnes heures avant que tous les passagers éteignent leurs maudits portables ! Décollage dix heures après l’horaire prévu initialement, chose d’autant plus insupportable que l’aéroport de Madrid était parsemé d’affiches (de propagande) d’Ibéria avec un slogan qui avait de quoi nous faire rire jaune : « nuestro objetivo es la puntualidad »…mais bien sûr…


Après douze longues heures de vol et avec dix heures de retard me voilà enfin arrivée à bon port, ma joie aura été rapide… A peine ai-je foulé le sol argentin que l’on m’apprend que mon visa n’est pas complet… Cette chose est d’autant plus désagréable à entendre qu’un visa d’un an pour l’Argentine coûte la bagatelle de 270 euros ! On me précise, cependant, assez rapidement que ce n’est pas bien grave et qu’on me laissera volontiers passer pour peu que je présente une autre pièce d’identité. Voulant en finir au plus vite, je fouille dans mon sac et présente le premier document que je trouve : mon passeport tunisien. Voilà une des rares fois où j’ai regretté être tunisienne !

Il ne s’agit dès lors plus de me laisser passer : on m’achemine au service de l’immigration où à bout de force après ce voyage de trois jours j’éclate en sanglot. Bien loin d’apitoyer le délicieux et tendre chargé de ce service, je l’énerve. Moi qui m’attendais à un semblant de réconfort… c’est raté… Cet homme perd patience et me lance : « Tu as attendu trois jours et tu ne peux pas attendre quelques minutes ! Pas possible ! »…. On finit par me relâcher au bout d’un petit quart d’heure non sans photocopier mon passeport… On ne sait jamais…

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