« Akher film » ou le « dernier film », c’est le titre qu’a donné Nouri Bouzid à son long métrage tant il était conscient d’évoquer un sujet délicat : la tentation « islamiste » en Tunisie.
Chokri, jeune danseur de 26 ans, qui a les yeux rivés vers l’Europe, accumule les accrochages avec la police qui, après l’avoir parfois violemment rappelé à l’ordre, finit par le rechercher activement. Fuyant cette arrestation, Chokri cède à l’hospitalité d’un vieux sculpteur « islamiste » qui lui offre un toît et le réconfort moral dont il avait besoin. Rapidement, la gentillesse de l’homme s’avère fortement intéressée, celui-ci veut, en effet, faire de Chokri un « martyr » de la cause islamique. Un véritable lavage de cerveau commence alors. Le discours du vieil homme est, de plus en plus, ponctué d’expressions comme « halal », « haram », « zeni » (adultère), « kouffar », "Jihad" etc…Embrigadé puis amer, Chokri finit par se suicider à l’aide d’une ceinture d’explosifs.
C’est ainsi que se termine le film qui s’est, visiblement, donné pour objectif de montrer comment un jeune homme « normal » peut se muer en un être prêt à tuer et à se tuer. Si l’on peut comprendre le désir louable de compréhension du metteur en scène, on comprend moins les raccourcis qu’il emprunte. Les houris, la haine viscérale de l’Occident, la misogynie, le double discours des islamistes. Tous les stéréotypes sont là à croire que c’est BHL qui a écrit le scénario depuis son Riyad de Marrakech.
Un film qui certainement remportera de nombreuses récompenses. Je vois déjà les grands-mères de Saint Germain applaudir chaudement le long métrage tunisien…
Chokri, jeune danseur de 26 ans, qui a les yeux rivés vers l’Europe, accumule les accrochages avec la police qui, après l’avoir parfois violemment rappelé à l’ordre, finit par le rechercher activement. Fuyant cette arrestation, Chokri cède à l’hospitalité d’un vieux sculpteur « islamiste » qui lui offre un toît et le réconfort moral dont il avait besoin. Rapidement, la gentillesse de l’homme s’avère fortement intéressée, celui-ci veut, en effet, faire de Chokri un « martyr » de la cause islamique. Un véritable lavage de cerveau commence alors. Le discours du vieil homme est, de plus en plus, ponctué d’expressions comme « halal », « haram », « zeni » (adultère), « kouffar », "Jihad" etc…Embrigadé puis amer, Chokri finit par se suicider à l’aide d’une ceinture d’explosifs.
C’est ainsi que se termine le film qui s’est, visiblement, donné pour objectif de montrer comment un jeune homme « normal » peut se muer en un être prêt à tuer et à se tuer. Si l’on peut comprendre le désir louable de compréhension du metteur en scène, on comprend moins les raccourcis qu’il emprunte. Les houris, la haine viscérale de l’Occident, la misogynie, le double discours des islamistes. Tous les stéréotypes sont là à croire que c’est BHL qui a écrit le scénario depuis son Riyad de Marrakech.
Un film qui certainement remportera de nombreuses récompenses. Je vois déjà les grands-mères de Saint Germain applaudir chaudement le long métrage tunisien…
A titre d’information, le réalisateur sera présent jeudi 8 mars, à l’ABC, rue Ibn Khaldoun, après la projection de son film, pour répondre aux questions ou remarques du public, à 18h si ma mémoire ne me joue pas des tours.
5 commentaires:
je te conseille un livre ma ptite amira de Yasmina khadra "a quoi revent les loups" (si tu l'as pas deja lu), sur le meme theme mais peut etre avec moins de racourcis, tres interessant ecrit par une personne qui a vecut ca de l'interieurdans l'armée algerienne!!
j'ai regardé ce film de Nouri bouzid, et ce que j'ai pas aimé, c'est que tout au long du film, le réalisateur s'attaque à l'islam, vous me direz que c'est la vérité, certains versés sont utilisés par les laveurs de cerveau, d'accord c'est ce qui se passe réellement, mais c'est un vieux discours je trouve, tout le monde sait ce que font les laveurs de cerveau, au lieu de lutter contre cette nouvelle vague de cruellisation de l'islam, on porte un discours totalement opposé.
bon c'est vrai qu'on peut pas s'attendre à ce qu'une personne athée défende l'islam, mais je dirai qu'il a profité de ce film pour montrer la mauvaise application de l'islam..
malheureusement on n'a pas de cinéma en tunisie, nos réalisateurs font toujours la même chose, un scénario qui leur permet d'avoir des subvention de l'union européenne ou des innombrables institution de la francophonie, et c'est toujours soit des sujets qui s'attaquent à l'islam, des sujets sur la femme, ou le vieu cliché de l'époque coloniale..
A mon avi et peut être que je me trompe , holywood est un instrument politique qui favorise l'acculturation, la plupart des films véhiculent une certaine idée cachée.. et les scénariste jouent le jeu labas, mais nous tunisiens et arabes on est toujours restés naîfs, nous croyons au père noel et aux contes de fée.. on dit qu'il y a plusieurs façons de voir les choses, le demi verre plein ou le demi verre vide, moi chui pas d'accord je pense qu'il y a des gens extremement rusés qui dirigent ce monde qui voient les choses de ses divers angles et pas uniquement d'un point de vue positifs ou négatifs il vont au delà de ces visions que je trouve limitative..
moi non plus j ai pas aimé ce film !
et puis on sent que le metteur en scène avait besoin de se justifier à chaque fois, et j ai vraiment détesté les soit disant "coulisses" certains pensent que sont vraiment les coulisses mais c une orchestration du metteur en scène.
bref je l ai trouvé nul !
Bonjour Amira,
Je suis pleinement d'accord avec quant à l'oeuvre de Nouri Bouzid.
Je pense que c'est une production qui font se succéder les poncifs les uns après les autres.
Par ailleurs, je pense qu'il y avait également une volonté de surfer avec la "vague antiterroriste" à la mode à l'époque dans l'espoir d'obtenir une décoration lors d'un festival en Europe...
Hi thanks for postting this
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