mardi, juillet 25, 2006

Arrivée au Sultanat d'Oman

Arrivée au Sultanat d’Oman : premières impressions.

Après une courte escale à Doha, capitale du Qatar, me voici au Sultanat d’Oman. Je n’ai passé que quelques heures au Qatar qui auront fait guise de rite d’initiation à la vie dans le Golfe arabe. J’ai eu l’occasion de connaître, à travers mes voyages, plusieurs grands aéroports mais c’est au Qatar, pour la première fois, que j’ai appris qu’il était possible pendant son escale de quelques heures d’acheter une luxueuse voiture au Duty Free ! C’est vraiment un autre monde ! L’Oman semble cependant loin de la folie furieuse de ces voisins.

Cela va faire trois jours que je suis arrivée à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman et capitale du monde arabe en cette année 2006. Le dépaysement est au rendez vous. La montagne et la mer s’entrelacent amoureusement sans jamais se rassasier l’un de l’autre.

Si je ne devais user que d’un adjectif pour qualifier l’Oman, c’est sans aucun doute pour celui de « paisible » que j’opterai. C’est un pays d’un calme et d’une douceur troublante que je découvre. Malgré des températures qui dépassent très souvent les 40°C, le soleil omanais est une douceur étonnante et malgré les après midis passés à la plage, je n’ai attrapé aucun coup de soleil.

Les Omanais sont à l’image de leur pays : raffinés et chaleureux. Tous les sens sont en alerte à Mascate. Les constructions, couleurs ocre et blanche se marient à merveille avec les paysages rocheux du pays. Le ballet des hommes en dishdashas d’un blanc éclatant, coiffés d’un turban de couleur, se mêlant tantôt à des femmes omanaises en abaya tantôt à des femmes indiennes en saris est un spectacle auquel Aziza, mon amie marocaine et moi avons déjà pris beaucoup de goût tant il charme les yeux et l’esprit. La ville de Mascate et ses habitants sont incroyablement reposants et rassurants. Le retour à Paris, dans plus de deux mois, risque d’être un peu brutal !

Le Sultan jouit ici d’un véritable culte de la personnalité pour avoir fait passer en l’espace de 36 ans, l’Oman du Moyen Age à la modernité.Toutes les mesures prises par le Sultan ne sont, cependant, pas du goût des Omanais. Ils ont en horreur, en particulier, la loi interdisant formellement à un Omanais d’épouser une étrangère et interdisant à toute femme omanaise d’épouser un étranger avant d’avoir atteint l’âge de 32 ans. Il y a en Oman 25% d’étrangers provenant essentiellement d’Inde, du Pakistan, du Sri Lanka et des Philippines. Face à la multiplication des mariages mixtes, le chef de l’Etat omanais a opté pour une mesure radicale afin de préserver la « pureté de la race omanaise » et éviter que les capitaux omanais ne retombent dans des mains étrangères.

Il y a, d’après ce qu’a pu me dire un taxiste, une communauté tunisienne assez importante à Mascate. L’homme n’a pas hésité à lâcher son volant pour accompagner ses paroles de gestes de ses mains pour qualifier les Tunisiens et surtout les Tunisiennes qui sont, selon lui, très « avares », « difficiles à vivre » et ont « un dialecte bizarre ». Tout cela n’est pas très flatteur. Jusqu’à maintenant, on m’a essentiellement prise pour une Libanaise, sûrement à cause de l’arabe mi égyptien mi tunisien que j’utilise pour communiquer avec eux sachant parfaitement que le dialecte tunisien pur est incompris ici.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

La langue libanaise n'est pas si simple à apprendre.Même la communauté arménienne qui est au liban depuis plusieurs générations est reconnaissable à son accent.Qu'est que avez tous avec le liban! Soit fier de ton pays même si c'est difficile.

Unknown a dit…

Bonjour,
Je suis francaise et j'aimerais epouser un omanais...est-ce possible ?
Merci